<p>Dans un style simple et direct, des spécialistes, universitaires ou prêtres, dialoguent avec Régis Burnet, bibliste, en apportant des réponses aux ques... Voir plus
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Marie, modèle de toutes les femmes?
Cette semaine, la Foi Prise au Mot vous propose d’aborder la figure de Marie, mais d’une manière un peu différente, en nous demandant si celle-ci peut ou doit véritablement faire office de modèle pour toutes les femmes. Une certaine image de Marie, perçue à bien des égards aujourd’hui comme péjorative est souvent véhiculée : une femme souvent idéalisée par les hommes, se soumettant à l’ange ainsi qu’à son mari, qui reste discrète, voir silencieuse et médite pieusement sur tout ce qu’elle a vu. Cette image pourrait d’ailleurs se résumer en deux mots : soumission et silence. Mais est-ce vraiment ainsi qu’est décrit le personnage de Marie dans le Nouveau Testament ? « Marie ne restait pas là, assise, les bras croisés, à regarder Jésus ! Son silence signifie qu’elle reçoit le Mystère, qu’elle en possède l’intelligence. » affirme Soeur Marie-Madeleine Caseau, prieure des Bénédictines au Monastère Sainte-Bathilde de Vanves. « C’est une figure qui nous dit quelque chose sur ce que c’est de croire en dépit des épreuves et de la souffrance, sur ce qu’est le véritable cheminement humain de la foi » ajoute Agnès von Kirchbach, pasteure de l’Église protestante unie de France. Retrouvez la suite de cet échange dans ce nouveau numéro de la Foi Prise au Mot.
04/06/2023
52:38
Le déluge
Cette semaine, La Foi Prise au mot explore les péripéties de l’épisode du Déluge tel que décrit dans la Seconde Épître de Pierre : « Dieu n’a pas épargné non plus l’Ancien Monde, mais il préserva, lors du déluge dont il submergea le monde des impies, Noé, le huitième des survivants, lui qui proclamait la justice ». Ce récit biblique soulève de nombreuses questions intrigantes. Pourquoi Dieu a-t-il choisi de détruire une partie de sa création tout en préservant Noé et sa famille ? Quel est le message véhiculé par l’histoire de Noé ? Par ailleurs, les recherches archéologiques ont depuis plusieurs décennies mis en évidence l’existence de récits très fréquents de déluge dans le Proche-Orient ancien, remontant bien avant la rédaction de la Bible. Cette émission sera l’occasion de nous interroger sur l’influence qu’on pu avoir ces légendes anciennes sur la rédaction des livres bibliques. Si le déluge n’est donc pas un récit historique, il ne cesse pour autant de nous parler. « C’est très probablement un motif qui est né d’une relation de l’homme au milieu naturel dans lequel il vivait. » explique Ilaria Calini, Assyriologue et Archéologue. Au-delà d’un rapport à la nature, ce passage de la Genèse semble également décrire plusieurs états de l’humanité, voir même d’humanités tout court. « Il y a un avant qui est celui des origines où les durées de règnes et de vie sont exponentielles et un après qui nous fait entrer dans notre condition humaine. » explique cette fois Stéphanie Anthonioz, Bibliste, spécialiste du récit du déluge. Retrouvez la suite des explications de nos invitées, dans ce nouveau numéro de la Foi Prise au Mot.
28/05/2023
53:28
Père Caffarel
Qui était donc le Père Henri Caffarel ? Né en 1903 à Lyon, mort en 1996, ordonné prêtre à Paris en 1930, il est surtout connu comme le fondateur des Equipes Notre-Dame, mouvement catholique qui rassemble des couples mariés qui désirent approfondir et pleinement vivre leur sacrement de mariage. Officiellement lancées en 1938, les Equipes Notre-Dame sont reconnues par le Conseil pontifical pour les laïcs et réunissent aujourd’hui des dizaines de milliers de couples à travers le monde. Le Père Caffarel est également le fondateur d’une revue de spiritualité conjugale et familiale, L’Anneau d’Or, du Centre de Préparation au Mariage et des « Cahiers de L’Oraison », centrés sur l’approfondissement de la prière. Le 25 avril 2006, soit près de dix ans après sa mort, le cardinal André Vingt-Trois, alors archevêque de Paris, décide d’ouvrir la cause de béatification du Père Caffarel. Pour quelles raisons souhaite-t-on encore aujourd’hui sa béatification ? Où en est le ce procès ? Que sont et que font aujourd’hui les Equipes Notre-Dame ? Pour y répondre, Régis Burnet reçoit le Père Paul-Dominique Marcovits, postulateur de la cause de béatification du Père Caffarel, ainsi qu’Antoine et Camille Renaud membres des Equipes Notre-Dame.
14/05/2023
51:25
Archéologie biblique
En quoi l’archéologie nous permet-elle de mieux comprendre les textes bibliques ? Quelles conséquences peuvent avoir les découvertes archéologiques sur les questions de foi ? Et y a-t-il encore aujourd’hui de nouvelles découvertes qui viennent changer nos perspectives ? Telles sont les questions que vous propose cette semaine La Foi Prise au Mot. A cette occasion, Régis Burnet reçoit Estelle Villeneuve et le Frère Dominique-Marie Cabaret (dominicain), archéologues spécialistes des sites bibliques. « Lorsqu’on constate une contradiction entre le texte et l’archéologie les découvertes deviennent théologiquement très intéressantes. » nous explique Dominique-Marie Cabaret, avant d’ajouter, « Il faut que théologie et archéologie puissent se développer sans concordisme, sans assujettissement de l’une à l’autre ». « L’archéologie n’est pas la juge du texte ! » renchérit Estelle Villeneuve. Découvrez la suite de cette discussion dans votre émission de La Foi Prise au Mot.
07/05/2023
51:42
Travail et dignité
Le travail est une notion à la fois complexe et ambivalente dans la vie d’un chrétien. L’Ancien Testament nous révèle que dès le commencement, l’homme travaille en cultivant et en gardant le Jardin d’Eden. Ainsi, le travail nous est révélé comme une mission confiée par Dieu, une vocation qui participe de ce qui fait qu’un homme est un homme, une créature faite à l’image et à la ressemblance de Dieu. « Le travail pour un chrétien, c’est être co-créateur. » nous explique Joseph Thouvenel. « Nous sommes faits pour créer quelque chose » renchérit Michel Boyancé. Mais le travail est également décrit comme un dur labeur, une malédiction infligée par Dieu à l’homme lors de sa chute. Le travail apparaît donc tour à tour comme une vocation, un don de Dieu et comme une source de peines et de souffrances. La Bible semble ainsi nous enseigner que tout travail ne se vaut pas. En un sens, le travail révèle l’homme à lui-même, lui donne sa dignité et l’aide à se réaliser en accomplissant sa mission confiée par Dieu. En un autre sens cependant, le travail est laborieux et nous aliène. « La plus haute valeur du travail, c’est le jour du repos. » nous rappelle Joseph Thouvenel. En quoi le travail participe-t-il à la dignité de l’homme ? Sous quelles conditions le travail est-il digne ? Et quelles sont celles dans lesquelles il ne l’est pas ? Cette semaine, Régis Burnet reçoit Joseph Thouvenel et Michel Boyancé.
<p>Dans un style simple et direct, des spécialistes, universitaires ou prêtres, dialoguent avec Régis Burnet, bibliste, en apportant des réponses aux questions que nous pouvons nous poser sur la foi, la liturgie, de grandes figures chrétiennes.</p>