La semaine dernière, dans l'épisode 50, on a vu que la mode ou plutôt le vêtement était une formidable façon d'aborder l'histoire de nos représentations. Mais évidemment, le vêtement est un médium vivant, en perpétuel changement et qui ne cesse de parler de nous. Par essence, il est notre contemporain ultime. C'est pourquoi travailler à définir une personnalité contemporaine par le vêtement est un exercice extrêmement intéressant qui met en lumière nos codes sociaux à l'œuvre dans le quotidien. Et cet exercice c'est celui que s'est employé à faire Marylin Fitoussi, costume Designer d'Emily in Paris. Cette série feel good En apparence d'une légèreté absolue est en fait un miroir grossissant des incompatibilités, et au contraire des éléments d'émulation entre deux visions de la culture : la vision américaine et française. Marylin a réalisé un vrai travail sociologique pour capturer ces discensions et cette haine/admiration entre deux mondes qui s'affrontent notamment sur la scène mode. Alors sans plus tarder, venez découvrir en détail le travail de costume Designer et ce qui se montre quand Emily in Paris tombe la veste. Bon épisode à tous !

Ce qui est formidable avec le vêtement, c'est qu'on a jamais terminé d'en faire le tour. Car si aujourd'hui le vêtement est lié à la mode, il reste avant tout un objet du quotidien, mais aussi un objet de pouvoir, et donc un objet d'Histoire. Porté à même le corps, il est le parangon des outils de représentation sociale, et l'Histoire des mentalités passe indéniablement par ce dernier. C'est pourquoi aujourd'hui j'ai le plaisir de recevoir au micro de Décousu Julien Magalhaes, l'auteur de l'ouvrage "Erratum - Pour en découdre avec les anachronismes à l'écran" paru en novembre dernier et détenteur d'un compte instagram espiègle mais pédagogique. Passionné d'histoire et de vêtement, il revient aujourd'hui avec nous sur son ouvrage, en abordant la place du vêtement dans l'histoire grâce au cinéma et ses anachronismes, non pas pour corriger la pop culture mais pour la questionner. Qu'est ce que notre vision du moyen âge dit-elle de nous ? Pourquoi représente-on la femme d'une telle façon ? Pourquoi la vérité historique est elle altérée et quelles en sont les conséquences ?Autant de questions que nous abordons aujourd'hui. Retrouver Décousu sur instagram au compte @decousupodcast pour ne louper aucun épisode ! Mais sans plus tarder, laissons place à l'épisode !

Bonjour à toutes et à tous, and hello everyone! Today's episode will be in english. So welcome to Décousu, the podcast that unravels the thread of Haute Couture and fashion.. One of the main goals of Décousu is to break down the boundaries in order to marry fashion with the many subjects of reflection that underlie it. We have already seen questions of geopolitics, philosophy, literature but also more widely of art and culture. Because fashion, even if it is obviously an industry, also has a major artistic and cultural dimension.. This is why today I am hosting at my microphone Diane Pernet, the creator of the very first fashion film festival: a shaded view on fashion festival, also known as asvoff. Diane is a major figure in the fashion world, and her soul is undoubtedly one that lives for creation. In a selfless way, she created the festival to allow a creative support to a generation of free artists, at the crossroads of two arts: cinema and clothing. Today I offer to listen to a rich and complex exchange around the notion of fashion film, around the question of the feasibility of a purely cultural project in an industry that is conditioned by profit and finally around the need for fashion to be seen as a cultural expression. So without further ado, enjoy the episode and let's meet on Instagram : @decousupodcast

On le sait, la France est la capitale de la mode, mais surtout du luxe. Décousu a déjà eu l'occasion de faire un épisode sur le luxe à la française, l'épisode 14, qui retrace toute l'histoire culture, sociétale et politique du luxe en France. Mais cette hégémonie, comme n'importe laquelle, doit bien avoir une date de fin. Pourtant, malgré les alarmes venant de la Chine ces dernières années, le luxe français semble indétronable. Sauf qu'il y a une différence capitale entre un pays producteur et un pays consommateur. Si la france reste le pays roi des manufcatures de luxe, est-on pour autant bien certains que ce sont les français qui entretiennent et donc consomment cette grandeur? Rien n'est moins sur, quand on voit que les pays anciennement emergents sont ceux qui consomment le luxe. C'est pourquoi avec Eric Briones (@darkplanneur), directeur général du Journal du luxe, nous nous questionnons sur les mutations de la clientèle du luxe. On abordera les questions de géopolitique évidemment mais également de créativité et d'incompatibilités culturelles. Il sera bien sûr question de la Chine et de l'Inde, mais aussi des pays du golfe, un territoire encore trop peu questionné par les médias mode et qui pourtant soulève bien des problématiques. Comme toujours, n'hésitez pas à échanger en dm sur vos réflexions ! Alors sans plus tarder, bon épisode à tous !

Depuis février, une nouvelle bien spéciale a ébranlé (oui osons les grands mots) le monde de la mode : la nomination de Pharrell Williams à la tête de la direction artistique de Louis Vuitton Homme, héritier du regretté Virgil Abloh. A l'origine auteur-compositeur-interprète, puis producteur, puis réalisteur puis stylitse : Pharrell Williams est plus simplement une âme créative touche à tout, tant qu'il y a de l'esthétisme à la clé. Pourtant, il n'est pas tout à fait le premier à qui penser pour reprendre une maison de mode aussi massive que le navire amiral de LVMH. Et après tout... Peut-être que si? C'est en tous cas la question que l'on se pose aujourd'hui avec Moriba Kone (@moribakone) créateur de l'Etat De la Culture (EDC), fin analyste du milieu de la mode. Car cette nomination soulève en réalité de nombreux questionnements qui tantôt inquiètent, tantôt excitent le monde de la mode : a-t-on basculé dans la starification absolue? Le goût pour l'artisanat et le savoir-faire des créateurs est-il mort? Doit on craindre une série de pièces basiques logotypées, prouvant de nouveau la supériorité de la trend sur la créativité? Ou bien au contraire, est-ce le chant du cygne du street wear? Venez découvrir tout cela dans l'épisode et sur le compte instagram @decousupodcast !