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Chronique des matières premières

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Céréales, minerais ou pétrole, les ressources naturelles sont au cœur de l’économie. Chaque jour, la chronique des matières premières décrypte les tendances de ... Voir plus
Céréales, minerais ou pétrole, les ressources naturelles sont au cœur de l’économie. Chaque jour, la chronique des matières premières décrypte les tendances de ... Voir plus

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  • Le prix du riz indien au plus haut depuis dix ans
    Les prix du riz continuent de grimper. Chez le premier exportateur, l’Inde, ils n’ont jamais été si hauts en dix ans même s’ils restent encore compétitifs par rapport aux autres riz asiatiques.  Les mesures prises par le géant indien ne laissaient pas présager une telle hausse des prix. Mais les restrictions à l’exportation de riz et de brisures de riz imposées par New Delhi depuis septembre dernier n’ont pas eu l’effet escompté. Le prix du riz indien tourne désormais autour de 460 dollars la tonne pour du riz à 5% de brisures - prix FOB, c’est-à-dire hors transport. Un plus haut depuis dix ans au moins, qui représente une augmentation de 40 dollars la tonne depuis le mois janvier, pour ne parler que de cette année, selon les données de la note de conjoncture Osiriz éditée par le CIRADLes prix pèsent sur la demande au Mali et en Côte d’IvoireCette augmentation en Inde reflète ce qui se passe sur le marché mondial où les prix ne cessent de grimper depuis plusieurs mois, mais n’en est pas moins un mystère : « l’offre et la demande ne justifient pas une telle tendance », explique un représentant d’une grande maison de négoce.Chez les acheteurs africains et en particulier au Mali et en Côte d’Ivoire, la demande a baissé : « Sur le continent, à chaque fois que le prix d’un sac de riz de 50 kg se rapproche de l’équivalent d’un mois de salaire, les achats ont tendance à chuter », précise notre interlocuteur.Du côté de l’offre, les exportations indiennes n’ont pas chuté et celles de Thaïlande et du Vietnam ont augmenté. Alors si à court terme on ne manque pas de riz, d’où vient cette tension sur les prix ? L’inflation peut-elle justifier à elle seule cette hausse ou y a t -il déjà dans les grands bassins de production des signes avant-coureurs de la perturbation climatique El Niño, voire une sorte de pré-El Niño ? L’hypothèse n’est pas à exclure, selon un expert.► À lire aussi : Prix du riz: un scénario sombre pour 20232023 sous la menace d’El Niño ?De fait, le Pakistan a reçu des précipitations anormalement abondantes cet hiver et a dû réduire ses exportations d’un tiers en ce début d’année. L’Indonésie, qui n’avait presque rien importé en 2022, pourrait acheter cette année 2 millions de tonnes de riz. Le Bangladesh, le Népal et le Vietnam ont récemment montré par leurs achats qu’ils étaient inquiets pour leur approvisionnement. La Thaïlande a, elle, véritablement formalisé sa préoccupation et demandé aux riziculteurs de ne faire qu’une récolte annuelle en raison de l’arrivée d’El Niño. La qualité des premières semaines de mousson dira si l’argument climatique est utilisé à raison et si El Niño sera véritablement l’arbitre de la prochaine campagne. ► À lire aussi : L'Inde interdit l'exportation des brisures de riz
    04/06/2023
  • La pression monte avant la prochaine réunion de l'Opep+
    L’Opep et ses alliés menés par la Russie sont sous pression avant leur réunion de ce dimanche 4 juin. Les prix du pétrole sont toujours orientés à la baisse. Une nouvelle baisse de la production pour faire remonter les cours n’est pas exclue. À en croire les menaces de l’Arabie saoudite, l’Opep et ses alliées devraient procéder à une nouvelle réduction de la production de pétrole pour soutenir les prix. Le 24 mai, le ministre saoudien de l'Énergie, a mis en garde les investisseurs qui spéculent sur la baisse des cours. « Je n'ai pas à montrer mes cartes, je ne suis pas un joueur de poker... Mais je leur dirais simplement de faire attention », a-t-il déclaré. Les analystes ont interprété cette menace comme un avertissement quant à une nouvelle coupe de la production prochainement.Début avril, l’organisation a annoncé une diminution surprise des quotas de production, ce qui a fait immédiatement grimper les cours du brut. Mais les prix ont depuis chuté, d’environ 16%, le baril se situe aujourd’hui autour de 70 dollars. C’est assez peu pour l’Arabie saoudite qui a besoin d’un baril au-dessus de 80 dollars pour assurer son équilibre budgétaire et financer ses mégaprojets très coûteux. Mais le royaume du Golfe n’est pas le seul à décider ce dimanche, il doit composer avec la Russie, leader des pays producteurs alliés de l’Opep. Une fissure dans les relations entre les deux pays semble être apparue.À en croire les experts du secteur, le royaume du Golfe en veut à Moscou de ne pas avoir tenu sa promesse du mois de février, à savoir une réduction de production de 500 000 barils par jour. La Russie n'aurait diminué qu’à la marge sa production, continuant ainsi à écouler, sur les marchés, son brut à prix réduit. Une politique qui fragilise l’influence de l’Opep et de ses alliés. Pour couper court aux rumeurs, le Kremlin a voulu ce jeudi 1er juin rassurer sur la solidité de l’alliance entre les deux pays au sein de l’organisation, déclarant que leur relation est toujours constructive. L’incertitude règne donc avant la réunion de ce dimanche, entre la tentation de Riyad de vouloir diminuer encore l’offre du brut et Moscou qui souhaite le statu quo.
    01/06/2023
  • Bauxite : l'Indonésie décide de raffiner localement
    Après avoir misé sur la transformation du nickel, l'Indonésie reproduit sa stratégie avec la bauxite, ingrédient de base pour fabriquer de l'aluminium. Cinquième producteur mondial, le pays interdit à compter de ce 1er juin l'exportation de bauxite non raffinée. L'interdiction d'exporter de la bauxite brute a été annoncée en décembre dernier. Le président Widodo avait alors expliqué vouloir « le bien-être de la population » et le « développement du pays ». En 2020, la même stratégie appliquée au nickel avait entraîné l'essor de la filière industrielle et convaincu les autorités de transformer localement d'autres matières premières. L'embargo sur l'exportation de la bauxite est donc une suite logique de la stratégie de Jakarta.La Chine accompagnera-t-elle le raffinage local ? Situé au 5ᵉ rang mondial des producteurs, l'Indonésie produit un peu plus de 20 millions de tonnes chaque année. Elle aurait déjà les infrastructures pour raffiner une partie de cette bauxite et produire 4 millions de tonnes d'alumine. Mais outre l'augmentation des volumes d’alumine, le pays va-t-il chercher à aller plus loin et à produire de l'aluminium ? Ou fera-t-il le choix d'une valeur ajoutée moindre, avec l'alumine, mais qui garantit des prix plus stables que ceux de l'aluminium ?Le niveau des investissements chinois que réussira à attirer le pays apportera sans doute une partie de la réponse. La Chine est en effet confrontée sur son territoire et en particulier dans la région du Yunnan à des sècheresses qui affectent le potentiel hydro-électrique, et mettent à mal sa production d'aluminium.Peu d'impact attendu sur les prix de la bauxiteMais si l'Empire du Milieu entre dans une nouvelle logique partenariale avec l'Indonésie, quid des projets de transformation de la bauxite brute sur le sol guinéen ? C'est une des questions que pose aujourd'hui la décision de Jakarta. La Guinée est devenue au fil des ans le premier fournisseur de bauxite non raffinée de la Chine.Quel que soit le chemin pris par l'Indonésie, les prix de la bauxite ne devraient pas s'en ressentir. « Le minerai n'est pas coté en Bourse et s'échange dans le cadre de strictes relations commerciales », précise Yves Jegourel professeur au Conservatoire national des arts et métiers et titulaire de la chaire « Économie des matières premières et transitions durables », avec un prix relativement stable qui tourne autour de 50 dollars la tonne - prix importation en Chine.
    31/05/2023
  • Les prix des viandes de plus en plus dictés par le manque de bétail
    Après des décennies de prix bas, et d’offre suffisante par rapport à la demande, des tensions fortes se profilent sur le marché mondial des viandes. Comme dans le secteur énergétique, les appels à la sobriété dans la filière viande pourraient devenir de plus en plus fréquents. À en croire les données du marché, la viande sera demain plus rare et plus chère. Il est difficile d’envisager dans ce contexte que la consommation des Français – 86 kg de viande par an –, puisse être un jour élargie aux pays émergents qui consomment de plus en plus de protéines animales.Partout sur la planète, les prix ont atteint des records depuis deux ans. Les Néo-Zélandais ont exporté, l’année dernière, de l’agneau à 7 euros le kilo – prix carcasse vendue par l’éleveur à l’abattoir – ; le bœuf a augmenté de 40 % aux États-Unis ; en Allemagne, le kilo de viande bovine a atteint 6 euros début 2023, soit un euro de plus que la moyenne des années précédentes. En mars dernier, le kilo de porc français se vendait sur le marché de référence de Plérin à 2,38 euros, un record absolu.Décapitalisation du cheptelLes prix ont globalement ralenti depuis septembre dernier, mais « on reste à des niveaux très élevés », relève Jean-Paul Simier, co-auteur du rapport Cyclope sur les matières premières qui vient d’être publié. « Le temps de l’abondance dans la filière, ou du moins le temps d’une offre adaptée à la demande, semble bel et bien révolu », selon l’expert.Chaque année, la demande augmente de 1 à 2 %, en particulier en Asie, alors que pendant ce temps l’offre se réduit à cause d’élevages qui disparaissent ou qui voient leur effectif baisser drastiquement. Cette décapitalisation du cheptel est liée à différents facteurs : la sécheresse en Australie et Nouvelle-Zélande, le vieillissement des éleveurs en Europe, ou encore les maladies animales telles que la peste porcine et la grippe aviaire qui a fait perdre, à elle seule, des dizaines de millions de volailles à l’Europe ces deux dernières années. Le réchauffement, accélérateur de tensionsDans ce contexte d’offre qui se réduit, la Chine est un accélérateur de tensions dès qu’elle achète un peu plus que prévu. L’Empire du Milieu est devenu un débouché clé pour les viandes d’Amérique latine : 60 % du bœuf brésilien part désormais vers la Chine, mais aussi 40 % du porc et 20 % du poulet brésilien. Au moins 50 % des viandes du Mercosur vont aujourd’hui vers l’Asie.L’autre variable qui pourrait accélérer les tensions, dans les années qui viennent, c’est le changement climatique. « Quand il faudra choisir entre abreuver un animal ou un humain, nourrir un animal ou un humain, on sait déjà que le bétail n’en sortira pas gagnant », résume Jean-Paul Simier.
    30/05/2023
  • L'interdiction des exportations de blé indien devrait se maintenir
    Le gouvernement indien s’attend à une très bonne récolte de blé, mais il y a peu de chances qu’il autorise la reprise des exportations de cette céréale. À un an des élections législatives, il veut avant tout s’assurer que les prix restent bas dans le pays. De notre correspondant à New DelhiDans les champs du nord de l’Inde, la récolte de blé se termine et le gouvernement respire : il n’y a pas eu de longue canicule cette saison, contrairement à l’année dernière, et New Delhi estime que la récolte sera exceptionnelle, à environ 112 millions de tonnes. En augmentation de 4% sur un an. Théoriquement, cela pourrait permettre la reprise des exportations de blé. Mais selon les observateurs du marché, il y a très peu de chances que cela arrive.À lire aussi : Inde: chaos au port de Deendayal après l’interdition d’exportation de bléUn énorme marché intérieur à fournirD’abord, car ces estimations ne sont pas parfaites, et la récolte pourrait être bien moins importante. L’Inde aussi, a beau être le deuxième producteur de blé au monde, il est également le deuxième consommateur de cette céréale, qui est à la base de la confection des galettes de roti consommées dans tout le nord de l’Inde. Le gouvernement achète donc chaque année entre 20 et 40% de la récolte annuelle pour son programme alimentaire, qui fournit des denrées essentielles subventionnées à 700 millions de personnes. Cela laisse peu de blé pour les exportations : en 2021, année record, les exportations indiennes ne représentaient que 3% des ventes internationales.Le blé, une denrée politiqueL’année dernière, beaucoup se sont tournés vers l’Inde pour compenser la baisse des ventes de blé ukrainien, mais New Delhi a rapidement interdit les exportations, en mai, pour freiner la flambée des prix dans le pays. Seules quelques exceptions ont été permises depuis, pour des raisons humanitaires. Les tarifs sont redescendus en Inde, mais New Delhi ne devrait pas prendre de risque : le blé est une denrée politique, et à un an des élections législatives, il veut faire baisser l’inflation alimentaire, qui était à plus de 6% en avril. Toutefois, comme l’Inde est un petit exportateur, le maintien de cette interdiction ne devrait pas perturber les marchés internationaux.À lire aussi : Frappée par la sécheresse, l'Inde interdit toute exportation de blé
    29/05/2023

À propos de Chronique des matières premières

Céréales, minerais ou pétrole, les ressources naturelles sont au cœur de l’économie. Chaque jour, la chronique des matières premières décrypte les tendances de ces marchés souvent méconnus.

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